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La Bretagne
Je vous propose de parcourir la Bretagne de la Côte d’Émeraude à la Côte de Jade en suivant ou en longeant le sentier des douaniers (GR 34) sur près de 2000 km. Parfois au sommet des falaises à plus de 80 mètres d’altitude, parfois au ras de l’eau, vous ferez des découvertes extraordinaires. Pour profiter pleinement de ces lieux peu fréquentés et peu connus, il faut sortir des “sentiers battus”. Rassurez-vous, tous ces parcours sont accessibles facilement (Chemins ou escaliers bien entretenus).
Le GR34 est certainement le plus célèbre des sentiers côtiers. Il a été élu « GR préféré des Français » en 2017. (Loin devant la Corse ! Ne craignons pas d’être chauvins)
Plan des côtes bretonnes
La baie du Mont Saint-Michel
La côte d’Emeraude
La côte de Penthièvre
La réserve naturelle de la Baie de Saint-Brieuc
La côte du Goëlo
La côte de Granit Rose
La Ceinture Dorée (En projet)
La côte des Légendes (En projet)
La mer d’Iroise
La côte de Cornouailles (En projet)
La côte des Mégalithes (En projet)
La côte d’Amour (En projet)
La côte de Jade (En projet)
La baie du Mont Saint-Michel
Elle s’étend du Mont-Saint-Michel à Cancale.
La baie du Mont-Saint-Michel est une baie située entre la Bretagne et la péninsule normande du Cotentin au fond du golfe normanno-breton.
La partie bretonne s’arrête sur l’ancien tracé du Couesnon, à l’ouest du Mont Saint-Michel. Afin d’inclure le Mont, je m’arrête au nouveau tracé du Couesnon, traitant ainsi une très petite partie de la Normandie
La côte d’Émeraude
Elle s’étend de Cancale au Cap Fréhel (Commune de Plévenon).
Si elle porte ce nom, c’est grâce à un seul homme : Eugène Herpin. À la fin du XIXe siècle, cet avocat de Saint-Malo écrit un guide local, décrivant la ville et son littoral. Le contenu de ce guide le satisfaisait mais il lui était impossible de trouver un titre adéquat. Un jour, alors qu’il se balade en bord de mer accompagné de ses deux sœurs, l’une d’elle s’étonne de la couleur émeraude de l’eau. L’idée lui vient immédiatement : “Côte d’Émeraude”. C’est comme ça qu’Eugène Herpin baptise une partie du littoral breton (et aussi son guide touristique de Saint-Malo).
La côte de Penthièvre
Elle s’étend du Cap Fréhel (commune de Plévenon) à Planguenoual, .
La côte de Penthièvre veut garder son autonomie et ses spécificités. Elle représente la partie Est de la baie de Saint-Brieuc, face à la côte du Goëlo. Ses frontières ne sont pas très précises car cette région a évolué au cours des années. Communauté de communes crée le 15 décembre 1999, elle a été dissoute le 31 décembre 2016. Elle est souvent intégrée à la côte d’émeraude.
Réserve Naturelle de la Baie de Saint-Brieuc
Elle s’étend de Morieux à Saint-Brieuc.
La plus grande Réserve Naturelle de Bretagne est un haut lieu ornithologique. Scindée en deux anses (l’anse d’Yffiniac et l’anse de Morieux) qui forment une zone humide d’intérêt international, elle a été classée Réserve Naturelle en 1998 car elle assure la protection d’une faune et d’une flore qui prospèrent en toute tranquillité. Depuis toujours carrefour de migration, certains oiseaux aiment à y faire étape tandis que d’autres y ont élu domicile pour leur nidification. Au gré des sentiers de la Baie en hiver, ce ne sont pas moins de 40 000 oiseaux de 112 espèces différentes qui peuvent être observées à loisir.
La côte du Goëlo
Elle s’étend du Légué (Port de Saint-Brieuc), sur la côte ouest de la baie, jusqu’à l’embouchure du Trieux.
Elle appartient au pays de Trégor-Goëlo, fort d’un héritage historique datant du début du premier millénaire. C’est un condensé de ce que la Bretagne a à offrir : plages, falaises, ports de pêche, îles, petites villes authentiques à la bretonne…
La côte de Granit Rose
Elle s’étend de Lézardrieux à Trébeurden.
De manière évidente, cette côte doit son nom à sa géologie singulière. En breton, « côte de granit rose » se traduit par Aod ar vein ruz, ou “côte des pierres rouges”. Ce morceau du littoral breton est unique en son genre. Protégée depuis 1901 par la première association “loi 1901” créée en France (le Syndicat artistique de protection des sites pittoresques de Ploumanac’h), la côte continue de ravir inlassablement les nombreux touristes et les locaux qui s’y rendent. Pour cause, la formation géologique unique offre des paysages aux couleurs magiques, changeantes au gré des différentes lumières de la journée. L’emblème de cette côte ne saurait être autre que le phare de Ploumanac’h, grande entité granitique surplombant la jetée et l’entrée du port.
La Mer d’Iroise
Elle s’étend de l’île d’Ouessant à l’île de Sein
La mer d’Iroise, ou Iroise, est une mer bordière baignant les côtes occidentales du Finistère, en Bretagne. Elle est une division de la mer Celtique, elle-même division de l’océan Atlantique. Elle est limitée au nord par l’île d’Ouessant, l’archipel de Molène et la chaussée des Pierres Noires ; au sud par la chaussée de Sein. Sa limite occidentale est une ligne allant des écueils ouest de l’île d’Ouessant à l’extrémité de la chaussée de Sein. Elle communique à l’est avec la rade de Brest (par le goulet de Brest) et avec la baie de Douarnenez.
Parsemée de récifs, animée par de forts courants de marée provenant d’étroites passes, elle est exposée à de fréquentes et intenses tempêtes hivernales.
Riche en biodiversité, elle est comprise depuis 2007 dans le parc naturel marin d’Iroise. Elle ne doit pas être confondue avec ce dernier, dont l’étendue est plus vaste. Elle ne doit pas être confondue non plus avec la très large zone météorologique « Iroise » qui s’étend jusqu’à l’estuaire de la Vilaine.