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  • Publication publiée :13 mars 2016
  • Post category:Etape
  • Dernière modification de la publication :23 mars 2021

Les Remparts de Saint-Malo

La construction des remparts de Saint-Malo débute en 1144. Les trois quarts de l’enceinte ont été remplacés entre 1708 et 1742 par l’ingénieur militaire Siméon Garangeau. Il réalise ainsi l’extension de la ville et la restauration d’une importante partie de son enceinte ce qui permet à la cité de passer d’une superficie de 16 à 24 hectares.

De l’enceinte médiévale de la ville, il ne reste que la Grand’Porte du XVe siècle, la partie des Petits Murs entre la tour Bidouane XVe siècle.

Une ultime transformation est effectuée vers le milieu du XIXe siècle entre le fort « La Reine » (XVIIe-XVIIIe siècles) et le « cavalier des Champs-Vauverts » (XVIe-XVIIe siècles).

Plan de Saint-Malo intra-muros actuel

Les remparts de Saint-Malo ont été classés monuments historiques par arrêté du 12 juillet 1886

Ils ont été épargnés par les bombardements américains du mois d’août 1944.

Le Grand Bé et le Petit Bé

Le Grand Bé (ou Bey) est une île inhabitée de Saint-Malo située à l’embouchure de la Rance, au pied des remparts de Saint-Malo. Elle devient presqu’île à marée basse et l’on peut ainsi y accéder à pied depuis la plage de Bon-Secours. Chateaubriand y est enterré.

L’île du Petit Bé (ou Bey) et son fort se situent à quelques centaines de mètres des remparts de Saint-Malo et à quelques dizaines de mètres du Grand Bé.

Le fort a été construit au XVIIe siècle. Il fait partie de la ceinture défensive conçue par Vauban et destinée à protéger la ville de Saint-Malo d’attaques anglaises ou hollandaises. Cette ceinture comprenait également le fort National, le fort Harbour, le fort de La Conchée, les forts de Cézembre et de la pointe de la Varde (ces deux derniers ouvrages ont été détruits) et les remparts de la ville elle-même. Le fort a été construit par l’ingénieur malouin Siméon Garangeau. Il se compose d’une vaste plateforme, d’un bâtiment sur trois niveaux et de deux bastions et pouvait accueillir jusqu’à 160 soldats pour servir 19 canons et 2 mortiers.

Propriété de l’armée française jusqu’en 1885, il est ensuite déclassé et redonné à la ville de Saint-Malo. Il est classé Monument historique en 1921, mais est délaissé jusqu’en 2000, année où la ville signe un bail avec une association pour sa rénovation et son ouverture au public. Sa restauration est terminée et on peut le visiter à marée basse.

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