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  • Publication publiée :28 février 2017
  • Post category:Etape
  • Dernière modification de la publication :10 mars 2021

A Langueux, l’activité des habitants s’adapte. 

Bénéficiant d’un climat tempéré et de terres d’une richesse exceptionnelle, les Langueusiens se lancèrent dans le maraîchage à partir de la moitié du XIXe siècle.

Bien évidemment, cultures et techniques évoluèrent au fil du temps ; et si oignons, carottes, plants de choux sont restés dans la mémoire collective, on ne peut oublier les expériences de culture de haricots, pois roux, mais aussi prunes et… moutarde !

Très tôt, les maraîchers langueusiens prirent l’habitude de commercialiser leur récolte au porte à porte dans toute la campagne bretonne, en charrette à cheval. Seuls les plants de choux étaient vendus ; oignons et carottes étaient échangés contre des céréales revendus sur la place du « marché au Blé » à Saint-Brieuc (aujourd’hui place de la Résistance, près de la poste).

La Surchampterie prit une nouvelle dimension avec l’apparition du chemin de fer : les maraîchers pouvaient s’absenter plusieurs mois, se faisant expédier de la marchandise au fur et à mesure de leurs besoins.

Les habitants de Langueux, d’Hillion et d’Yffignac se livraient au colportage du sel qui était extrait des salines de Langueux et était réputé pour sa blancheur éclatante et son goût. On vendait aussi les résidus, attachés aux parois des chaudières qui avaient servi à l’évaporation de l’eau de mer et qui formaient un sel de moins bonne qualité.

Les salines d’Yffignac et de Langueux cessèrent leur activité vers 1860, victimes de la concurrence du sel provenant de salines plus méridionales permettant d’obtenir du sel par des procédés plus économiques.

Les sauniers se reconvertirent donc dans le maraîchage, qu’ils exerçaient alors de manière saisonnière.

  • Les grèves et les salines

  • La Briqueterie

La Briqueterie, écomusée située dans un écrin de verdure, le long des grèves de Langueux, a été construite sur les vestiges d’une ancienne fabrique de tuiles et de briques, la Tuilerie – Briqueterie de Saint – Ilan. Ouvert en 2002, le site possède un four Hoffmann, témoin parfaitement préservé de l’activité de l’ancienne usine qui s’intègre parfaitement dans un parcours muséographique permanent dédié à l’Homme en baie de St-Brieuc.

Le site dispose également d’un espace d’exposition temporaire et d’une boutique. La Briqueterie est un équipement de Saint-Brieuc Agglomération.

  • Chemin de Fer de la Baie de Saint-Brieuc

L’ensemble est animé par l’Association des Chemins de Fer des Côtes-du-Nord, une association créée en décembre 1986 pour faire revivre l’ancien réseau départemental qui, avec ses 452 km de voies à l’écartement métrique fut l’un des plus grands réseau de France.

  • La promenade Harel de la Noë & le Petit Chemin de Fer

  • La grève des Courses

  • Le viaduc du Vau-Hervé, également appelé pont de chemin de fer

C’est un pont en arc construit entre 1902 et 1905. Il a été conçut pour la ligne Saint-Brieuc – Moncontour des Chemins de Fer des Côtes-du-Nord du premier réseau par Louis Auguste Harel de la Noë.

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