Le littoral de la commune de Crozon coïncide avec une bonne partie de celui de la Presqu’île de Crozon. Très pittoresque et accidenté, il comprend de nombreux caps, des plages et des grottes. Le GR 34 en fait le tour.
Le territoire communal est traversé par de petits fleuves côtiers, les principaux étant l’aber, dont la partie aval forme un marais maritime, protégé désormais car il appartient au Conservatoire du littoral depuis 1980 et le ruisseau de Kerloc’h, qui coule au nord du bourg de Crozon et dont la partie aval forme un assez vaste marais contenant un étang (l’étang de Kerloc’h, protégé depuis 1982 car il appartient lui aussi au Conservatoire du littoral).
Louis Jouvet, comédien est né à Crozon le
Plage de Kerloc’h
Elle est immense à marée basse. La plage de Kerloc’h est la première qui apparaît à la sortie de Camaret. C’est le spot privilégié des surfeurs et des adeptes des nombreux sports nautiques. Elle offre également un panorama exceptionnel sur la pointe de Dinan.
Plage de Kersiguénou
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Plage de Goulien
est dans le prolongement de la plage de Kersiguénou. C’est l’une des plus grandes plages de sable de Crozon et c’est aussi l’une des plus sauvages. On peut rejoindre facilement la pointe de Dinan et son château que l’on aperçoit à l’horizon. La fréquentation y est correcte, même en été car la plage est très grande.
Pointe de Dinan
Par temps clair, le panorama couvre la mer d’Iroise qui fut si fertile en naufrages. Au sud, on aperçoit toute la côte ouest de la presqu’île jusqu’au sémaphore du cap de la Chèvre. Au nord-ouest s’étend la pointe de Pen-Hir et ses Tas de Pois.
Une de ses extrémités forme comme une forteresse naturelle, à l’allure d’une ruine de château, avec son arche telle un pont-levis, c’est pour cela qu’on trouve souvent l’appellation château de Dinan (breton Kastell Dinn) ou château des géants pour cette formation rocheuse, formée de grès armoricain. L’érosion, en agrandissant diaclases et fissures, peut générer des grottes donnant par évolution des arches naturelles. Cette curiosité naturelle est bien visible de la plage de Kerloc’h, de l’autre côté de l’anse de Dinan, à chaque marée basse.
Quelques explications sur la formation des arches et des grottes
La formation des arches s’explique en grande partie par le rôle de l’eau et des vagues.
L’altération physique ou mécanique résulte de la pression de l’eau des vagues pouvant atteindre 30 tonnes/m2 (celle de l’air comprimé injecté dans les fissures pouvant être encore plus forte), du phénomène de succion des vagues lorsqu’elles se retirent, du mitraillage né de la projection de sable, blocs et galets, et du phénomène de vibration induit par les vagues (à la suite de chocs successifs, la falaise entre en résonance et peut dépasser la limite de rupture).
L’altération chimique provient essentiellement des précipitations atmosphériques qui, en s’infiltrant, soumettent au lessivage et par érosion différentielle les formations plus tendres ou fragilisées par des failles. Ainsi, les grottes évoluent en arches qui, devenues trop larges, voient leur « pont » s’effondrer, donnant naissance aux stacks puis aux chicots, stades ultimes d’érosion avant leur disparition totale.
Porzh Koubou
La falaise de Porzh Koubou montre des écoulements boueux imprégnés d’oxyde de fer surmontant un cordon de galets anciens. Ces derniers matérialisent un niveau marin du Quaternaire plus élevé qu’à l’actuel.
420 millions d’années séparent ces dépôts cimentés par de l’oxyde de fer de la roche grise et noire de la falaise, initialement déposée au fond d’un océan. Les galets ronds qui vous paraissent bien ordinaires sont restés emprisonnés dans la gangue ferrugineuse jusqu’à nos jours. Ils retrouvent la liberté petit à petit, grâce à l’érosion des marées quotidiennes et aux assauts des tempêtes.
Le site portuaire de Porzh Koubou, sur la grève au sud de la pointe de Dinan, a fonctionné jusqu’au 18e siècle. Les galets de la grève, dont une partie se trouve être cimentée de façon naturelle, ont été également exploités sur le site.
Une rampe de plusieurs dizaines de mètres de long, encore en partie conservée, a été taillée dans la roche pour accéder à la grève. Les vestiges d’un poste de chargement de galets subsistent en haut de la falaise dans une crique, au sud-est de la rampe : mur de 5 m de long sur 2 m de haut et 2 restes de murs.
Porzh Mel
L’éperon barré de Lostmarc’h
Plage de Lostmarc’h
Pointe de Kerdra
Plage de la Palue
Pointe de Kerroux
Porz Kreguen
Cap de la Chèvre
Men Coz
Pointe du Dolmen
Porzh Feunteun
Pointe de Rostudel
Plage de l’Île Vierge
Pointe de Saint-Hernot ou l’Île Vierge
Plage du bois du Kador
Pointe de Morgat ou Beg ar Gador
Il y a très très très très très très très très… longtemps, la pointe du Kador était un massif éperon rocheux qui s’avançait dans la mer.
Un jour de tempête, des pêcheurs se sont retrouvés coincés, juste de l’autre côté. Heureusement, Sainte Marine veillait ! Percer la roche pour permettre aux hommes de gagner la petite plage du Kador fut pour elle un jeu d’enfant…
Épilogue 1 : les Hommes, reconnaissants, ont donné à la grotte dans laquelle les pêcheurs avaient failli périr le nom de grotte de Sainte-Marine.
Épilogue 2 : au fil du temps, les assauts répétés des vagues et du vent ont agrandi le trou, jusqu’à en faire une belle arche, laquelle s’est effondrée relativement récemment (avril 1983).
Plage du Kador
Port de Morgat
Plage de Morgat
Pointe de Rulianec
Morgat est réputée pour ses grottes, dont les couleurs rouge et rosé sont le fait d’algues encroûtantes et des oxydes de fer, résultant de l’oxydation des minéraux ferro-magnésiens du grès armoricain. L’érosion, peut générer des grottes comme la Grotte de l’Éléphant.
La renommée de ces grottes est due aux carnets de voyages des nombreux visiteurs de la Presqu’île de Crozon qui comme Gustave Flaubert, en 1847, décrivait sa visite des grottes marines de Morgat. Ces grottes ont été aussi décrites par A. Marteville et P. Varin en 1843, notamment la « grotte de l’Autel » : « Si l’on en croit la tradition, cette caverne a été autrefois le rendez-vous des fidèles aux époques de persécution, et c’est depuis que le rocher placé au milieu a conservé le nom d’autel ».
Le château
Cette demeure fut construite en 1927 à une époque où la pointe de Rulianec n’était pas boisée. Les habitants de Morgat prirent vite l’habitude d’appeler cette maison bourgeoise « le château » tant sa silhouette paraissait imposante sur un sommet exempt de toute végétation haute, le tout surplombant l’anse de Morgat, au-dessus des grottes.
Plusieurs films furent tournés à Rulianec.
• Bruno Solo et Thierry Fremont château de Rulianec dans le film de Jean-Pierre Mocky : 13 French Street d’après le roman éponyme de Gil Brewer. 11 jours de tournage pour une sortie en novembre 2007. Une jeune-femme s’ennuie avec son mari riche, un amant pourrait se débarrasser du gêneur… Un manoir pour décor… Camaret, Crozon, Landévennec furent des décors participatifs.
• Marina Foïs et Mathilde Seigner, pour la bonne cause du film « Maman » d’Alexandra Leclère, séquestrent Josiane Balasko, leur mère, dans le château de Rulianec en juin 2011. La plage du Portzic fut aussi un lieu du tournage ainsi que les parages du fort de la Fraternité.
• « Melody », film de Bernard Bellefroid (2014) avec Rachael Blake et Lucie Debay. Melody accepte de porter l’enfant d’une autre pour de l’argent mais ce qui devait être une affaire financière devient une affaire de cœur… Melody fait une pause réflexion en presqu’île de Crozon et tout particulièrement au château de Rulianec.
Plage du Porzic
C’est une belle plage de sable fin abritée des vents par les deux pointes aux extrémités : la pointe de Rulianec avec son « château » et la pointe des grottes et les aiguilles.
Ces aiguilles de la grève du Porzic ont inspiré de nombreux peintres et photographes.
Pointe des grottes
Pointe du Menhir
De la pointe du Menhir, le point de vue est magnifique : on embrasse toute la baie de Douarnenez…
Plage de Postolonnec
Pointe de Trébéron
Plage de l’aber
L’aber
Île de l’aber
Îlot de l’aber ou an Enez Krenn
Plage de la source
Plage du Poul
Pointe de Tréboul ou Pointe du Guern