Trégastel compte environ 2 400 habitants. La population est multiplié par cinq en saison estivale. Un logement sur deux est une résidence secondaire.
Mitoyenne de Perros-Guirec et en particulier du hameau de Ploumanac’h, Trégastel partage avec sa voisine les mêmes paysages magnifiques formés par les célèbres chaos de la Côte de Granit Rose. Ces fameux chaos qui prennent de belles teintes rouges sous le soleil et s’enflamment même en début ou en fin de journée quand le soleil est bas à l’horizon ! Reste qu’à l’hyperactivité de Perros-Guirec, Trégastel oppose une ambiance plus modeste, plus calme. Ici on profite avant tout des plages et de la beauté des paysages !
La vallée de Traouïero
Le Moulin à Marée
Construit en 1764 (à la place d’un autre qui existait depuis 1375), il contient un écomusée.
La plage de Tourony
L’île de Costaérès
L’île de Costaérès est en réalité un îlot situé dans le chenal du port de Ploumanac’h. Elle fait face à l’Anse Saint-Guirec entre l’Île Renote et la pointe du phare de Ploumanac’h sur la Côte de granit rose.
L’îlot est situé sur la commune de Trégastel, face aux plages de Tourony et de Saint-Guirec (Ploumanac’h), et séparé de cette dernière par le chenal du port de Ploumanac’h formé par le ruisseau du Grand-Traouïero. Il est accessible à marée basse à partir de la plage de Tourony.
Il s’inscrit dans la zone protégée Natura 2000. (Côte de granit rose et les Sept-Îles).
Le château de Costaérès.
Ce château a pris le nom de l’îlot d’un hectare sur lequel il a été construit : Costaérès qui vient de coz-seherez (kozh-sec’herezh en breton moderne) qui signifie « vieille sècherie ». C’est là, en effet, que les marins faisaient sécher les poissons au soleil.
Le terme château est galvaudé : c’est en réalité un imposant manoir de style néo-médiéval caractéristique des grandes maisons de villégiature de la fin du xixe siècle sur la côte de granit rose.
L’édifice, à volumétrie complexe issue de plusieurs agrandissements, est réalisé en granit rose issu des carrières de La Clarté, quartier de Perros-Guirec. La toiture est en ardoise.
Son aménagement intérieur a été conçu avec le bois de récupération d’un trois-mâts échoué en hiver 1896, le Maurice.
Quelques périodes importantes
Le manoir a été édifié sur un îlot acheté par Bruno Abakanowicz (appelé aussi Bruno Abdank, qui a construit un peu plus tard vers 1896 l’hôtel Bellevue à Ploumanac’h), ingénieur et mathématicien d’origine polonaise à la fin de l’été 1892 au douanier René Le Brozec, un Perrosien qui y cultivait des pommes de terre et faisait sécher du lichen et du poisson. La transaction de l’époque fut de 0,25 franc le mètre carré. Il a été achevé vers 1896 .
Après 1900, date du décès du propriétaire, sa fille fait agrandir la villa d’une aile à l’ouest en retour sur la façade postérieure.
Durant la Seconde Guerre mondiale, la villa est réquisitionnée par l’armée allemande, et subit quelques dommages intérieurs.
À la suite de travaux de toiture, le 6 septembre 1990, un incendie a détruit en partie l’intérieur de l’édifice.
Personnalités
Léo Ferré, amoureux de la Bretagne a loué avec son épouse Madeleine, plusieurs étés durant, le château de Costaérès, à Trégastel (22), avant d’acheter l’îlot Duguesclin, en 1959, face à Cancale (35).
En 1966, Gérard Tournier (frère de l’écrivain, bien connu Michel Tournier), de passage dans la région, eut à son tour le coup de foudre pour Costaérès qu’il achète en septembre 1966. Il était alors directeur de l’Agence musicale internationale. Il continua lui aussi à embellir Coastaérès et à lui donner d’avantage de confort, notamment en installant l’électricité et le téléphone. Par la suite, il fit venir une pléiade de vedettes et de personnalités du show business.
C’étaient les années yé-yé des 30 glorieuses, les stations balnéaires faisaient le plein, le night-club des Chandelles à Trébeurden diffusait sur Europe N°1 les chansons des hôtes du château qui y venaient le soir faire une descente (Nicoletta, Carlos,…).
L’image de ce château sur son îlot est souvent utilisée pour illustrer des cartes postales et des guides touristiques.
Aujourd’hui, il n’est plus question de parler de cette « insanité prétentieuse » sur le plus bel îlot de l’archipel en miniature de Ploumanach, car cette perle de granit rose est désormais revendiquée par les communes de Trégastel et de Perros-Guirec pour son atout touristique dont l’image orne parfois les murs de Paris et a permis à Ploumanach d’être le village préféré des Français en 2015, même si le château est toujours en Trégastel.
La Baie de Sainte-Anne
L’île Renote
En réalité une presqu’île, elle est interdite aux voitures et c’est une belle promenade dans la nature et les rochers. Belle vue sur Ploumanach.
L’île Renote est un des plus beaux endroits de la Côte de Granit Rose. On devrait d’ailleurs plutôt parler de presqu’île depuis qu’une chaussée construite en 1885 la relie au continent. Auparavant l’île n’était accessible à pied qu’à marée basse. Ce qui fait la renommée de l’île Renote, ce sont les chaos de granite rose, essentiellement au nord et à l’est de l’île. Des gros blocs de granite arrondis par le temps et dont les formes étonnantes ont toujours excité l’imagination populaire. Au coucher du soleil le spectacle est tout simplement enchanteur ! Outre ses chaos granitiques, l’île offre un panorama à couper le souffle sur la baie de Sainte-Anne, l’île de Coastérès et son château, et un peu plus loin les célèbres chaos de granite rose de Ploumanac’h. Si la météo est de la partie, vous apercevrez également l’archipel des Sept Îles, une des plus grandes réserves naturelles de Bretagne. Un sentier côtier fait le tour de l’île sur 2 kilomètres et permet d’apprécier le spectacle. L’île Renote : un site incontournable de la Côte de Granit Rose !
Beg Ar Vir
Plage du Coz Pors
Moins de sable fin, une eau plus froide, mais plus de restaurants, cafés et terrasses qui lui donnent un air de Croisette
La grève Blanche
La meilleure plage pour se baigner ou profiter du sable fin
L’île aux lapins
Sympathique île couverte d’herbes, elle est plus accessible que Le Gouffre, mais reste inaccessible à marée haute. Sous le gros rocher vous trouverez les restes de la maison troglodyte qu’en 1930 s’était construit Zantig, un original ex-Légion Étrangère devenu légendaire auprès des locaux et des touristes