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  • Publication publiée :31 juillet 2013
  • Post category:Etape
  • Dernière modification de la publication :23 novembre 2021
  • Les origines

Binic tire son nom du préfixe penn (qui signifie tête, chef, bout ou cap) et de Ic qui est le nom de la rivière voisine qui se jette dans la mer. Binic est donc l’embouchure de l’Ic  (À comparer avec Benodet : « embouchure de l’Odet »). Binic est surnommé « Cité des Embruns » ou encore « Le Grain de Beauté des Côtes-d’Armor ».

L’histoire de Binic remonte au Néolithique (entre 3500 et 1800 av. J.-C.). En effet, on y a retrouvé des monuments mégalithiques tel le dolmen La Table de Margot (détruit en 1816 lors de travaux du port). Ce nom a été repris par un restaurant classé.

Au XIXe siècle, Binic connut son apogée en devenant, en 1845, le premier port français pour la Grande Pêche. Le port recevait annuellement 150 à 160 navires et l’activité se partageait entre la pêche à Terre-Neuve et le cabotage (importation de sel, de vin, de bois du Nord, de farines et légumes). Binic était alors le premier port de pêche à la morue.

Après une période très morose qui va durer une trentaine d’années, il se développe la pêche à la coquille Saint-Jacques, spécialité de la baie de Saint-Brieuc. Depuis 1992, les chalutiers binicais débarquent leur pêche au nouveau port de Saint-Quay-Portrieux, ville voisine de 6 kilomètres.

Entre 1906 et 1956 Binic a été desservie par le Chemin de Fer départemental des Côtes-du-Nord et a eu sa gare sur l’esplanade de la Banche, vaste espace remblayé et gagné sur la grève par l’ingénieur Briochin Louis Auguste Harel de la Noë.

Le chemin de fer a laissé à Binic des traces importantes : citons notamment les deux viaducs: le viaduc de la Hasée dit du Chien noir  et viaduc de Beaufeuillage.

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  • Le Marché 

Depuis le XVIe siècle, la situation géographique privilégiée du marché et sa vocation maritime ont inscrit Binic dans l’histoire des Foires et Marchés. À l’époque, on y trouvait toute sorte de produits: produits de la mer, de la terre, du négoce et de l’armement de navires. Plusieurs foires se déroulaient à date fixe chaque année. Depuis la Révolution française, ce marché a lieu chaque jeudi matin. Aujourd’hui, en saison, près de 200 commerçants s’y installent, proposant des produits régionaux, des produits frais et divers autres produits…

  • La plage de la Banche

La Banche est la plus grande plage de Binic (600 m de long). On y trouve une piscine d’eau de mer avec pataugeoire et un club de plage pour animer les journées des plus jeunes.

  • Le Port

Le port de plaisance de Binic-Étables-sur-Mer dispose de 455 places dans le bassin à flot et de 170 places dans l’avant-port d’échouage.

  • La Plage de l’avant-port

C’est une plage encadrée de pierres : des rochers à chaque extrémité et la digue la surplombant. Au-dessus de la plage, le sentier des douaniers offre un point de vue sur la mer. La plage de l’avant-port devient touristique à partir de 1906 avec la construction des premières cabines de bain en bois. La rampe en zigzag dite Suavé-Galerne est construite avant 1939. Le tunnel sous la falaise du Goulet est construit pendant la Seconde Guerre mondiale par les soldats allemands.

Vous pouvez faire glisser l’image à droite ou à gauche en déplaçant la souris (ou votre doigt) sur l’image.

Les îles Saint-Quay vues de la plage de l’avant-port

  • La pointe de la Rognouze

  • La plage du corps de garde

Elle située dans un décor plus sauvage et est nettement moins fréquentée que les deux précédentes. A la limite avec les plages d’Étables sur mer, elle est entourée par la pointe de la Rognouze et la pointe du Corps de Garde (ou pointe de Trouquetet).

  • La pointe de Trouquetet (ou pointe du Corps de Garde)

Un armateur négociant, avait acheté en 1840 la lande et toute la pointe de Chaumont (Pointe de Trouquetet)  qu’il devait défricher par la suite en 1848. Il demanda plus tard en 1874, un chemin d’accès à la grève, situé dans la falaise escarpée, entre Binic et Etables », pour y construire « un mur de soutènement » et y réaliser un « dépôt de pierres ». Il demanda aussi à ériger une croix de granite sur le rocher Jean Denis, dont il fit ensuite l’acquisition. En 1880, il réalisa une rampe d’accès et en 1883 des murets de soutènement en pierres sèches. La plage du Corps de Garde servit de port d’amarrage à l’Ecole de voile de Rognouze (Base nautique départementale) de 1959 à 2000

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