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  • Publication publiée :10 août 2017
  • Post category:Etape
  • Dernière modification de la publication :20 avril 2021

La Commune de Plouézec commence à la plage de Bréhec.

  • La pointe de Beg Min Rouz

Du Beg Min Rouz à Berjul culminant à 70 mètres au dessus de la mer, ce sont les premières falaises de Plouézec,

  • La pointe de Berjul

De la Pointe de Berjul, un chemin descend vers Porz Pin prolongée par Porz ar Birnec, les plages les plus fréquentées d’une commune dont le territoire s’est fortement rétréci au cours des siècles.

  • Porz Pin

    C’est aujourd’hui une petite crique, une petite plage familiale pas trop fréquentée. Couverte de galets et rochers roulants, la mer est plutôt tiède en été par marée montante, car elle est réchauffée sur les galets.

  • Porz ar Birnec

  • La Pointe de Minard

    C’est le premier éperon cachant définitivement les falaises de Plouha pour s’ouvrir au nord, aux côtes sauvages. Sous l’Empire, elle fut une défense contre les attaques anglaises, dotée d’une batterie de canons dont il ne reste que quelques ruines.

  • La Pointe de Kerlite

    Kerlite, repli voisin se voulant Pointe également, descend ensuite vers Porz Donan s’ouvrant sur la plus grande étendue de sable de Plouézec : la grève de Notoret.

  • La plage de Porz Donan

La crique de Porz-Donan(t) est une crique difficilement accessible. Il faut garer sa voiture à 20mn à pied de la crique, puis descendre par un sentier très bien aménagé en escalier, raide mais pratique. Le spectacle est grandiose par beau temps comme par tempête. C’est une plage de galets plats (qui restituent agréablement leur chaleur le soir) et de rochers. Un endroit sauvage dont on ressort lessivé mais ravi de la balade.

  • La crique de Notored

  • La Pointe de Plouézec ou pointe de Bilfot

    (face au phare de l’Hospic)

Pointe de Plouézec et Pointe de Bilfot sont, en effet, les deux dénominations que l’on trouve sur les cartes géographiques ou les cartes postales. Ce cap est le résultat de très anciennes éruptions volcaniques. Le magma sorti des entrailles de la terre s’est recouvert d’une végétation basse au cours des millénaires. Lorsque des hommes se sont installés dans la contrée, il a servi pendant plusieurs siècles de pâturages pour leur maigre bétail. La lente transgression en a définitivement séparé les dernières pierres, devenues désormais de véritables îles.

  • élevages d’huitres anciens

La Pointe de Bilfot découvre, à marée basse, les vestiges d’anciennes exploitations maritimes bordant un premier caillou, le Petit Taurel. A cet endroit et autour des îlots du Mez Goëlo, des concessions d’élevage d’huïtres plates étaient réservées aux veuves de marins et anciens marins invalides. Le naissain était “semé” à même le sol recouvert par la marée puis récolté après trois ou quatre ans. Pour récupérer l’animal qui s’ensablait pour se protéger, il fallait racler les fonds au moyen de crocs et de rateaux. Cette exploitation disparut progressivement à partir de 1981, année où un virus commença à décimer les bancs de ces coquillages sauvages. Elle a désormais été remplacée par l’élevage des creuses, dans la rade de Port Lazo .

  • Le Grand Taurel, le Grand Mez et l’île Léménez

Plus au large se profile le Grand Taurel et plus loin encore le plateau rocheux qu’est le Grand Mez de Goëlo sur lequel a été construit la balise de l’Hospic se donnant une allure de petit phare. Un peu plus à l’ouest, c’est l’île Léménez, également appelée l’île aux Chèvres qui s’est isolée dans la mer. Il y a quelques siècles seulement, ces rochers étaient encore accessibles à marée basse et l’on y faisait paître les fameux “moutons de Plouézec”.

Petits paradis tout de vert vêtus, soulignés dès le mois de mai du jaune des buissons de genêts, ces rochers sont les refuges de nombreux oiseaux qui s’y installent à partir du printemps en bandes nombreuses

Ils sont également le repaire des crustacés et il n’est pas rare d’y voir trotter quelque crabe ou homard sous quelques centimètres d’eau, se hâtant de trouver un abri avant que la roche ne soit entièrement découverte.

  • Le sculpteur Kito

Sur le chemin de la pointe de Bilfot, une entrée sur un parc pas comme les autres : “Sculptures en Liberté”. Sur 2 hectares, le sculpteur Kito présente une quinzaine de ses œuvres.

Kito était surnommé ainsi par sa sœur quand il était petit garçon (son vrai nom Christophe ANTOINE). En 46 ans de carrière, il en a taillé des troncs d’arbres et des tonnes de pierres. Il a façonné des œuvres de toutes les tailles (jusqu’à 8,50 m), de toutes les formes, voire de toutes les couleurs. En y réfléchissant bien, l’artiste estime sa production à plus d’un millier de pièces.

En 2019, il a réalisé Saint-Jacut, sa neuvième oeuvre pour la vallée des Saints.

Artiste Autodidacte, Kito est né le 8 février 1954. Il s’est spécialisé dans la sculpture directe. La pierre et le bois sont les principaux éléments de ses œuvres. Son style est inclassable, mais assez proche du surréalisme. Il a remporté de très nombreux prix.
Ses nombreuses œuvres monumentales sont visibles chez lui, dans son parc de sculptures et dans différentes villes de France (Le Kremlin-Bicêtre, Orsay, Neuilly-sur-Seine, Lyon, Rouen, en Bretagne  et au Québec)

  • Le Mez de Goëlo

Il se compose principalement du grand (altitude 60 m) et du petit Mez de Goëlo, à la pointe de Plouézec (appellation maritime “pointe de Bilfot”).

Sur le rocher de l’Ost-Pic ou l’Hospic à 400 m à l’est du Grand Mez de Goëlo, est implanté le phare de Lost-Pic qui signale l’entrée de l’anse ou baie de Paimpol.

  • Port Lazo

La plage de Port-Lazo est comme son nom l’indique, plus un abri pour bateaux, un lieu plus disposé à accueillir les pêcheurs et plaisanciers que les jeux de plage et parasols. Les aires de sables sont d’ailleurs très réduites. Ce qui n’empêche pas les amateurs de baignade de s’installer davantage sur la gauche de la plage, aux galets plus avenants, que sur la droite, aux cailloux plus gros et irréguliers.

La légende du toponyme de Port Lazo : Porz Lac’ho en Breton. C’est à dire le “port de la tuerie ou du massacre”. Cette appellation serait la résultante selon la tradition orale, du massacre des troupes anglaises, attribuée aux femmes de Plouézec, qui auraient brûlé les embarcations ennemies, échouées sur la grève de Port-Lazo, au cours du 9e siècle. Cependant, cette date nous semble fantaisiste, à moins de confondre les Anglais avec les vikings normands.

  • La Pointe Kermor

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