Historique de la ville de Saint-Brieuc
Au Moyen Âge,
Le quartier de la grille (baptisé par délibération du Conseil municipal en 1935) tient son nom de la grille installée au bas de la rue Quinquaine. En effet, au moyen-âge, les réseaux d’eau et d’assainissement n’existaient pas. Il s’agissait d’une grille d’égout qui recevait les déchets charriés par les ruisseaux et l’ingoguet (égout à ciel ouvert) provenant des quartiers périphériques de la ville, situés plus haut que cette cuvette marécageuse formant réceptacle. Les eaux pluviales et usées étaient ainsi collectées dans un égout recouvert d’une grille, prenant le chemin de la rue neuve du Gouët ouverte fin XVIIIème (Future rue des 3 frères Le Goff) pour se jeter dans la vallée du Gouët.
Les ruisseaux comme le Jouallan, la Grenouillère et le ru de Saint-Gouëno et l’ingoguet étaient aussi appelés « merderons ».
L’absence d’urbanisme pensé et respecté se manifeste aussi dans les constructions parasitaires adossées à la cathédrale favorisant les incendies. Les modes de construction favorisaient les incendies : cela va du mode de couverture le plus répandu, les roz ou roseaux séchés, à l’utilisation de panneaux de bois dont les qualités d’isolation thermique et esthétique (notamment quand ils sont sculptés) étaient recherchées.
L’époque Moderne
En 1592, la plaine Saint-Michel au nord de la ville devient le lieu de la première bataille rangée des guerres de la Ligue en Bretagne (la bataille de Craon au printemps 1592 s’étant déroulée en Mayenne). Elle oppose une armée ligueuse commandée par Saint-Laurent d’Avaugour aux troupes de René de Rieux, sieur de Sourdéac. Les ligueurs qui assiégeaient la tour de Cesson y sont défaits. Certains d’entre eux, retranchés dans la cathédrale y détruisent les archives alors détenues.
En 1598, à la suite des guerres de Religion, la décision de détruire la place forte de la Tour de Cesson est prise. Ses ruines dominent toujours la baie de Saint-Brieuc. L’administration municipale est mise en place à la fin de ce siècle.
La révolution Française
En 1790, sous la Révolution française, Saint-Brieuc devient le chef-lieu du département des Côtes-du-Nord (renommé Côtes-d’Armor le ). Parmi les personnages politiques notables de l’époque, on peut noter Palasne de Champeaux et Poulain de Corbion qui furent élus députés du Tiers Etat en 1789.
Durant cette période, la commune porta provisoirement le nom de Port-Brieuc.
En 1793, pendant la Terreur, la guerre civile entre les Chouans et les Bleus fit rage. Dans la nuit du 5 brumaire an VIII (), une troupe de chouans délivra de la prison de la ville des prisonniers royalistes condamnés à mort. Le procureur Poulain de Corbion, ancien maire de la ville (1779-1789), fut tué au cours de cette nuit du combat de Saint-Brieuc.
Le XX ème siècle
La Première Guerre mondiale
Saint-Brieuc était alors une ville de garnison (le 71e régiment d’infanterie y était basé).
Le monument aux morts de Saint-Brieuc porte les noms de 685 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Parmi eux, les trois frères Henri, Paul et Élie Le Goff, tous les trois sculpteurs.
La Seconde guerre mondiale
De nombreux Briochins ont participé à la Résistance : parmi eux, les résistants du lycée Anatole-Le-Braz arrêtés le , l’abbé Eugène Fleury, alias « Victor », torturé par la Gestapo, puis fusillé.
La Libération de Saint-Brieuc par les troupes américaines du général George Patton survint le .
L’après-Seconde-guerre-mondiale
- Le , les ouvrières de l’usine du Joint Français débutent une grève qui s’achève, 8 semaines plus tard, le . Cette grève du Joint Français a un écho national dans l’opinion.
- 1979 : ouverture du nouvel hôpital de la Beauchée, qui est rebaptisé hôpital Yves-Le Foll peu après le décès de ce dernier.
- 1980 : la déviation de l’axe Rennes – Brest est ouverte.
- 1992 : Mise à l’eau du Grand Léjon, gréement traditionnel reconstruit à l’identique des lougres de travail naviguant en baie de Saint-Brieuc.
- 1995 : Destruction du viaduc de Souzain.
Le XXI ème siècle
- 2002 : ouverture du complexe aquatique d’Aquabaie.
- 2009 : Inauguration du nouveau centre commercial « Les Champs » dans le centre-ville de Saint-Brieuc.
- 2010 : inauguration de l’Hermione (salle de congrès et de spectacles) et de la Cité de la Musique et de la Danse dans un ancien couvent rénové.
- 2012 : déconstruction des tours de la Croix-Lambert.
- 2013 – Construction de la ligne TEO.
- 2016 : réaménagement du parc des Promenades.
- 2017 : construction de la nouvelle passerelle de la gare SNCF.
- 2018 : réaménagement du parvis de la gare SNCF.
La pointe de Gourien
La plage du Valais
Le circuit du Train des Côtes-du-Nord
La ligne de Saint-Brieuc au Légué est une ligne ferroviaire française à écartement standard et à voie unique non électrifiée. Elle forme un embranchement portuaire qui relie deux sites affectés au transport de la ville de Saint-Brieuc, que sont le port et la gare ferroviaire
Son tracé
L’embranchement quitte la plateforme de la ligne de Paris-Montparnasse à Brest peu après la sortie de la gare en direction de Rennes. Par une large courbe sinueuse, elle traverse la ville et descend la vallée par une forte pente de 20 ‰. Après avoir traversé l’ancienne halte de Cesson et franchit la colline du même nom par un tunnel de 253 m, elle arrive à l’ancienne gare située sur le port du Légué. Au delà, elle était prolongée par des embranchements particuliers.
Son histoire
Le projet d’une ligne de chemin de fer « de Saint-Brieuc au bassin à flot du Légué » est classée dans le réseau d’intérêt général par la loi du . La ligne numéro 68 du plan Freycinet est dénommée « ligne de Saint-Brieuc au Légué (Côtes-du-Nord) », elle est longue de 7 kilomètres.
La ligne est déclarée d’utilité publique par une loi le . Elle est concédée à titre définitif par l’État à la Compagnie des chemins de fer de l’Ouest par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par une loi le suivant.
L’embranchement est établi par la Compagnie des chemins de fer de l’Ouest sur la ligne Paris-Montparnasse – Brest. Elle le met en service en 1887.
À partir de 1950 le trafic qui subit la concurrence de la route va aller en diminuant.
Les 28 et la ligne retrouve un trafic voyageur pour le centenaire des Chemins de fer des Côtes-du-Nord. Les associations des chemins de fer des Côtes-du-Nord (ACFCdN) et Chemins de fer du Centre-Bretagne (CFCB) proposent des circulations touristiques et historiques avec les autorails X 3890 et X 2423 du CFCB.
En la SNCF suspend le trafic fret.
En 2016, l’aiguille d’accès à la ligne a été supprimée. Cette dernière n’est donc plus reliée au RFN et plus aucune circulation n’est possible.
Le Pont des Courses
C’est un pont au caractère insolite. Construit par Louis Auguste Harel de la Noë pour les Chemins de fer des Côtes-du-Nord, il a la particularité de passer sous la troisième arche d’un second viaduc. Ce dernier est géré par la Compagnie des chemins de fer de l’Ouest (ligne de Saint-Brieuc au port du Légué) réalisé en 1886.
On a ainsi, au dessus le grand-frère, un pont classique qui donne une impression de solidité à toute épreuve avec ses trois voûtes en plein cintre, en moellons pré-taillés de grandes dimensions. Au-dessous, le passage de l’espiègle qui semble se faufiler entre les jambes du premier. Il est petit par la taille et par son appareillage de pierres de petites dimensions mais il se distingue par ses multiples détails ornementaux, de fantaisies formelles et surtout par son aspect très coloré. Le rouge de la brique se mêle au rose du grès d’Erquy et aux beiges et bruns des pierres locales. Les pierres ont, pour la plupart, été taillées sur place, dans une carrière provisoire ouverte pour ce chantier en particulier. Il décrit en plan une très légère forme de « S ». Cet ouvrage d’art est inscrit au titre des Monuments Historiques depuis le 25 juillet 2018.
Il a été restauré en 2020 afin de lui donner une nouvelle vocation : celle d’une voie de circulation sécurisée à destination des cyclotouristes et des randonneurs.
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Viaduc de Douvenant
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C’est un viaduc à voûtes construit entre 1903 et 1905 par Louis Harel de la Noë pour les Chemins de Fer des Côtes-du-Nord.
Il est situé à la limite entre Saint-Brieuc et Langueux. Il était utilisé par les lignes Saint-Brieuc – Moncontour et Saint-Brieuc – Saint-Briac.
Caractéristiques techniques :
Largeur : 3,90 m
hauteur : 21,50 m
Longueur : 103,80 m
Longueur des travées : 15 x 6 m
C’est le plus majestueux de la série de treize viaducs dits du type « Grognet ». Il est inscrit au titre des monuments historiques depuis 2018.
La halte de Cesson
La crique du Petit Monaco
La crique du Petit Monaco de Saint-Brieuc a une histoire pas banale qui remonte à la première moitié du XXe siècle, quand des familles bourgeoises ont commencé à édifier des cabines de bain sur la plage du Valais. Son histoire accompagne aussi celle du Petit train des Côtes-du-Nord et le site connaît une seconde vague, à partir du Front populaire et l’instauration des congés payés, en 1936. Une petite communauté ouvrière investit les abords de la plage, la côte des Belles, le Petit-Monaco et la Cité Baby.
Les vacanciers, avides de mer, campent ou s’installent un peu n’importe où sur le littoral. Ici, ils commencent à ériger des cabanons avec l’accord de propriétaires de ce qui n’était encore que des champs. Depuis, les cabanes durent et entourent la crique, en hauteur ou sur pilotis au ras de la mer
Dans les années 2000, les cabanes sont menacées de démolition. En effet, ces constructions n’ont pas d’existence légale. Elles sont implantées sur des terrains appartenant à trois ou quatre propriétaires, à qui les occupants des maisonnettes sont censés verser une redevance modique mais ils ne contrôlent plus rien, et souvent ne perçoivent même plus de loyers.
la Ville voit un intérêt qui dépasse le site lui-même. En raison de son intérêt patrimonial, historique et social, ce lieu exceptionnel pour l’histoire dont il témoigne sur plus d’un siècle, a conservé sa dimension de fraternité, d’esprit populaire issu de 1936.
La pointe de Cesson
Au tiers gauche, la pointe de Cesson avec les installations portuaires. Au tiers droit, la pointe à l’aigle et le phare situé à l’entrée du Légué.
On aperçoit la tour de Cesson à droite de l’image, au sommet de la colline, proche de l’horizon.
La Tour de Cesson
Elle fut édifiée en 1395 sur ordre du duc de Bretagne Jean IV de Montfort. Construite à près de 70 m de hauteur sur un éperon rocheux dominant la baie, la Tour de Cesson est un site historique et archéologique. Cet emplacement stratégique est choisi afin de protéger l’embouchure du Gouët et la ville de Saint-Brieuc des attaques des pirates et d’éventuels agresseurs. D’ailleurs, différents vestiges, monnaies, ruines, fondations témoignent de l’occupation de ce lieu, notamment par les Romains ou encore les Vikings. La tour permet aussi au Duc de surveiller le trafic commercial maritime.
Dès que la guerre de la Ligue commence en Bretagne, du fait de son positionnement, la tour de Cesson prend une grande importance stratégique. Elle finit par être prise en 1598 par le comte de Brissac, qui ordonne le démantèlement de la forteresse à la demande des habitants. Une partie est conservée pour servir d’Amer aux navigateurs à partir de 1625.
Les ruines de la tour de Cesson sont inscrites Monument historique depuis 1926.
Le tunnel de Cesson
Ce tunnel permet à la ligne de franchir la colline de Cesson où est édifiée depuis le Moyen-Âge la tour, dont on dit qu’elle servit de phare et de point de défense. Long de 253 mètres il est réalisé en courbe avec un rayon intérieur de 500 mètres.
Le tunnel comporte à ses deux entrées un ensemble architectural typique de cette époque, avec un frontispice en granit
Le port de Saint-Brieuc : Le Légué
Le Légué est un port de commerce, de pêche et de plaisance situé entre Saint-Brieuc et Plérin.
5ème port de commerce français et 1er port départemental, le pôle plaisance du port du Légué, entièrement modernisé et aménagé, offre 250 places et bénéficie de nombreux services au Carré Rosengart, centre d’activité maritimes.
Le Carré Rosengart
Le port de commerce
En hébergeant au siècle dernier des activités économiques sans lien avec un trafic portuaire, le Légué a fini par tourner le dos à la mer et a perdu peu à peu son âme. Cette analyse des élus de la Chambre de Commerce en 2003 appelait une réaction à la hauteur de l’enjeu. Le site historique qui avait hébergé les usines Rosengart puis celles du chauffagiste Chaffoteaux et Maury devait être rénové de fond en comble pour y impulser un développement économique en lien avec la mer. L’objectif était clairement affiché : faire du lieu un centre d’activité maritime, avec le Carré Rosengart au milieu et des ateliers de réparation navale autour.
Véhicules de la marque Rosengart fabriqués dans l’usine du Port du Légué, construite en 1916.
Le port de Pêche
La pêche à la coquille Saint-Jacques en Côtes d’Armor est particulièrement réglementée et surveillée afin d’assurer la pérennité du gisement et l’avenir de la profession. Ce sont les organisations professionnelles des pêcheurs en collaboration avec l’administration des Affaires Maritimes qui gèrent eux-mêmes cette ressource. Elle se pratique du mois de novembre au mois de mars afin de respecter les cycles de reproduction de ce mollusque bivalve qui aime se fixer sur les fonds de sable fin légèrement envasés.
Depuis le début des années 90, les bateaux ne pêchent plus que deux fois trente minutes par semaine en début de campagne puis deux fois quarante cinq minutes, quand les rendements sont moins importants. Pour faire respecter la durée de pêche et surveiller la flottille, un avion, piloté par un agent des Affaires maritimes, est affrété à chaque pêche.
La principale technique employée pour sa pêche est celle de la drague, armature métallique qui permet de fouiller le fond et de déterrer, puis récupérer les coquilles enfouies. La taille marchande minimale de la coquille est elle aussi réglementée.
Le port de plaisance
Jusqu’au 18e siècle, Le Légué ne présentait qu’un port d’échouage, et il était donc nécessaire de le faire évoluer. La première écluse, mesurant 60 m de longueur pour 14 m de large, est construite en 1885 et rallongé en 1937. Dynamitée par les Allemands en 1944, elle est reconstruite en 1946 à ses dimensions actuelles. À l’origine construit en bois, le pont tournant est remplacé en 1893 par le pont en acier actuel.
Le port de plaisance de Saint-Brieuc Le Légué dispose de 210 places, dont 20 places visiteurs. Il reçoit tous types de navires de plaisance d’une longueur maximum de 18 m et d’un tirant d’eau de 3 m maximum.
C’est un port atypique, protégé dans son estuaire et au riche passé maritime ! On peut y découvrir la gastronomie locale, les animations culturelles et sportives proposées en saison. Soucieux de maîtriser son impact sur une nature fragile, le port de Saint-Brieuc Le Légué s’est inscrit dans une démarche environnementale qui s’est concrétisée par une certification ISO 14001.
Base technique d’entretien
Face au manque de moyens adaptés pour l’entretien des navires de plaisance et en réponse aux exigences des régatiers, la CCI a mis en place une base technique comportant :
- des moyens de manutention performants,
- des zones de stockage en extérieur ou sous hangar,
- la proximité avec des professionnels.
Marériel
- 1 élévateur d’une capacité de 20 T dont les caractéristiques autorisées sont de 15 m maximum de longueur et 4,80 m maximum de largeur.
- 1 potence de matage et démâtage de 2 T
Le Viaduc du Gouët
Le Viaduc du Gouët est un pont routier, situé sur la RN12 (E50) qui passe au-dessus du Légué. Sa mise en service en 1983 a coïncidé avec l’ouverture de la rocade nord de la ville.
Ses caractéristiques principales sont :
- longueur totale 524 m
- longueurs des travées 59 m – 4 x 99 m – 69 m
- hauteur des piles 11 – 64 m
- épaisseur du tablier 3.00 – 6.50 m
Ce viaduc en poutre-caisson, est entièrement en béton précontraint. Il a été réalisé de 1976 à 1983.
Il est le 113e pont le plus long de France. Chaque jour, plus de 150 000 véhicules le traversent (information venant du Conseil général des Côtes-d’Armor).
En sortant du sentier côtier
La gare
La gare de Saint-Brieuc est mise en service par la compagnie des chemins de fer de l’Ouest, le , lors de l’inauguration de la section de Rennes à Guingamp de la ligne de Paris-Montparnasse à Brest.
De 1905 à 1956, Saint-Brieuc possédait une deuxième gare, la gare centrale du réseau à voie métrique des chemins de fer des Côtes-du-Nord (CdN).
La passerelle surplombant les voies et joignant le quartier de Robien au centre-ville, est l’œuvre d’Louis Harel de la Noë et date de 1909. Elle a été détruite fin
Le bâtiment voyageurs et les installations de la gare de la compagnie de l’Ouest sont remplacés en 1931. La gare est rénovée en 1988 à l’occasion de l’électrification de la section de ligne de Rennes à Brest. Une nouvelle remise en état de la voûte du bâtiment voyageurs intervient en 2006.
Le centre de tri postal
On peut encore y lire les lettres enlacées « PTT » sur la façade en briquettes. L’ancien centre de tri postal qui jouxte la gare attend une nouvelle vie depuis … 20 ans. Construit par la SNCF à la fin du XIXème siècle pour la maintenance des locomotives, l’ouvrage a été cédé dans les années 1950 à la Poste.
Il attend aujourd’hui une nouvelle vie. Depuis vingt ans, le propriétaire cherche à vendre ce vieux bâtiment emblématique. Faute de parking, l’immeuble s’avère compliqué à être transformé en bureaux, commerces voire en hôtel.
La caserne Charner
Suite aux défaites militaires du Second Empire, la Troisième République couvre le pays de casernes. Saint-Brieuc, préfecture du département des Côtes-du-Nord, va ainsi héberger deux régiments d’Infanterie, les 71ème et 271ème de ligne auxquels s’ajoutera le 74ème Territorial en 1914.
La caserne Charner, construite en 1875 pour abriter le 71ème a ensuite été occupée par l’école municipale des Beaux-Arts.
Un hôtel 4 étoiles dans une caserne.
C’était un pari un peu fou : faire de l’austère caserne Charner un hôtel de luxe. Un Novotel 4 étoiles de 90 chambres, un restaurant baptisé l’Amiral comportant différents espaces, un bar-lunch et sa terrasse, trois salles de séminaires de 36 à 100 m², une salle de fitness, une piscine, le tout sur quatre niveaux et 4.800 m²…