Origine de Morieux
Le nom de la localité a évolué au cours des années. Il est attesté sous les formes :
Moriac en 1120 et en 1126
Morioch en 1155 et en 1161
Ecclesia de Morioc en 1211
Parrochia de Morioc en 1244
Moryoc en 1292
Morioc en 1343
Morieux en 1378
Morieuc en 1436, 1480 et en 1599
Morieulx en 1536
Morieu en 1569
Morieux en 1672
Morieux vient du nom de Saint-Maurice.
La pointe de Longue Roche
La balise Tra Hillion
Cette tourelle située à la limite des plus grandes marées jamais découvertes a été édifiée en 1874 par les Phares & Balises sur la roche du même nom. Elle est localisée sur la Commune d’Hillion.
Plage de Béliard
La Chapelle Saint-Maurice
Saccagée par la guerre et par l’occupation, ouverte à tous les vents durant près de 40 ans, Cette chapelle était bien délabrée lorsque les bénévoles ont voulu la sauver.
Soutenus ardemment par de nombreux amis, ils ont peiné longtemps pour lui redonner vie.(1983 – 1995). Nous pouvons ainsi profiter pleinement du si beau paysage dont elle est l’ornement.
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Plage Saint-Maurice
Cette grande plage est le prolongement naturel de l’estuaire du Gouessant.
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L’estuaire du Gouessant
Ici, le fleuve a profondément creusé le sol et dénudé les massifs rocheux pour former une gorge profonde bordée d’une végétation dense descendant jusqu’aux éboulis de rochers. Les grandes marées y ont fait remonter le sable formant ainsi, de part et d’autre de l’estuaire, des plages de sable blanc se découvrant lorsque la mer se retire. Le Gouessant est un fleuve côtier qui prend sa source près de Collinée. Il traverse les villes de Lamballe et d’Hillion. Ses affluents sont le Gast, la Truite, l’Evron et le Chirouët. Le Gouessant devient une ria à partir des Ponts-Neufs et se jette dans la Baie de Morieux entre Hillion et Morieux. Il est utilisé comme limite des deux communes sur la fin de son parcours, traversé par le Viaduc des Ponts-Neufs et Pont-Rolland
Le barrage de Pont-Rolland
Dissimulé au fond de la vallée du Gouëssant, à quelques centaines de mètres de la mer, ce barrage se situe entre Morieux et Hillion.
Très encaissé et offrant peu d’accès, le parcours est très riche en sandres. Les accès à l’eau sont difficiles et les emplacements de pêche peu nombreux mais c’est le prix à payer pour profiter de sa richesse piscicole.
Le barrage connaît d’importantes variations de niveau d’eau au cours de l’année.
La centrale hydroélectrique de Pont-Rolland
Elle est composée d’un barrage alimenté par le Gouessant, et d’une usine en aval, espacée d’une centaine de mètres. Ils ont été construits de 1933 à 1936 et ont fait l’objet d’une concession à EDF pour la production d’hydroélectricité. La puissance électrique installée est de 2,74MW et la production annuelle moyenne était de 2600MWh.
Le barrage
D’une longueur de 102,60 m et haut de 22 mètres, c’est un barrage hydraulique construit au travers du fleuve Le Gouessant. Il retient un volume d’eau d’un million de m3 sur une surface de 11,40 hectares.
Après la fin de sa concession par EDF en 2010 et l’arrêt de la production d’électricité en 2013, l’État reste propriétaire du barrage et de l’usine. Début 2017, celui-ci les met en vente alors qu’en 2015, une pétition avait été lancée pour la reprise de la production électrique. Ce premier appel à candidatures est constaté infructueux en 2018.
L’État remet en vente l’usine hydroélectrique avec son barrage et son plan d’eau. La procédure de lancement de l’appel d’offres du site du barrage de”Pont-Rolland” sur les communes de Lamballe-Armor et Hillion est lancée depuis le 10 septembre 2020.
La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 06 avril 2021 à 12h00.
L'usine
En amont de la centrale, un bâtiment en grès avec des pierre de taille de granite dans ses angles, comportant un étage carré et un étage sous comble, pourrait correspondre à l’ancien moulin Rolland et a pu ensuite servir de logement ouvrier.
Elle a été construite sur le site de l’ancien moulin Rolland datant de la fin du 19eme siècle. Le bâtiment comprend un sous-sol où se trouvent les turbines, un rez-de-chaussée qui abrite les transformateurs et les régulateurs et un étage carré duquel partent les fils qui vont distribuer le courant électrique sur le réseau. L’usine a conservé l’ensemble de ses machines de production d’origine.
Le barrage décidé en 1928 devait compléter la production de l’usine qui avait pris la place des grands moulins, à la cascade des Ponts-Neufs, pour assurer l’alimentation électrique de Saint-Brieuc. La construction du monument de 126 m de large et de 25 m de haut, et de l’usine d’électricité, implantés de chaque côté du moulin Rolland, le dernier avant la mer, avait mobilisé une main d’oeuvre importante.
Parmi la centaine d’ouvriers embauchés par l’entreprise Ballot, des Français bien sûr, mais aussi des Italiens, des Allemands (nous en reparlerons plus tard), un Tchèque et des Portugais. Des travailleurs qui allaient bouleverser l’économie du pays durant la construction, en faisant marcher le commerce et en louant toutes les chambres libres des villages environnants de la Grandville, aux Ponts-Neufs, sans oublier le bourg de Morieux. C’est ainsi qu’un jeune Portugais, Antonio Da Cunha, parti du pays natal en compagnie de son ami De Souza, a épousé au printemps de 1935, Berthe Gesbert, la fille de ses logeurs (…).
Le viaduc des Ponts-Neufs
Il a été construit à partir de 1913 par Louis Auguste Harel de la Noë pour les Chemins de Fer des Côtes-du-Nord. Il est situé entre les villes de Hillion et de Morieux. Ce pont en courbe, précédé d’une passerelle, a été construit pour la ligne Yffiniac – Matignon.
Ses principales caractéristiques sont :
- 8 travées de 12 mètres d’ouverture ;
- longueur totale : 237 m (passerelle comprise) ;
- hauteur : 27 m.
Il a été restauré en 2014.